De Turner à Nan Golding, le flou s’expose à Paris au musée de l’Orangerie et c’est un magnifique parcours qui, non seulement, stimule l’imagination mais renvoie aussi à nos incertitudes, celles d’hier et celles d’aujourd’hui. C’est un éloge du mouvement du doute, de l’inachevé. Une incitation au rêve nourrie par 83 œuvres issues pour la plupart des collections françaises.
Et s'il fallait en photo, en peinture, en sculpture, apprendre à aimer le flou, s’affranchir de l'exigence classique de lignes bien nettes, apprécier les vertus de la douceur du trait, «La valeur d’une image écrivait le philosophe Gaston Bachelard, se mesure à l’étendue de son auréole imaginaire. Autant dire qu’une image stable et achevée coupe les ailes à l’imagination».
Emilia Philippot, conservatrice en chef du musée de l’Orangerie et commissaire de l'exposition, et Juliette Degennes, conservatrice au musée de l’Orangerie, sont les invitées de Sur le pont des Arts. Dans le flou, une autre vision de l’art, de 1945 à nos jours est à voir au musée de l’Orangerie à Paris jusqu’au 18 août 2025.
Au programme de l'émission :
► Café polar
Catherine Fruchon-Toussaint a rencontré Pascal Dessaint pour L'envers de la girafe (Rivages/noir). L'auteur qui, depuis longtemps, met la question de l'environnement, de la faune et de la flore au cœur de ses romans noirs, raconte ici la vie d'un quartier à travers 6 personnages tous liés au monde animal et végétal dont les destins vont se croiser autour de plusieurs morts et d'une girafe.
► Playlist du jour
- Angèle - Flou
- Gabi Hartmann et Laurent Bardainne - Love High
- Hey Joe - Odezenne.