C’est une histoire à la fois éminemment singulière et douloureusement collective : une histoire de de lieux disparus, de mémoires dispersées, de quatre générations de femmes qui ont le déracinement en héritage. (Rediffusion)
Et ce drame résonne encore plus tragiquement depuis les massacres en Israël perpétrés par le Hamas, le 7 octobre 2024, puis la guerre déclarée par l’État hébreu à Gaza.
Dans son documentaire « Bye Bye Tibériade », la réalisatrice Lina Soualem trace le fil qui la relie à son arrière grand-mère, qui a été chassée de Tibériade en 1948, à la création de l'État d'Israël et la première guerre israélo-arabe. La famille s'est installée à une trentaine de kilomètres, à Deir Hanna, sur le territoire israélien. La mère de Lina Soualem en est partie pour vivre librement son destin de comédienne : c'est Hiam Abbas, qui a tourné sous la direction de l'Israélien Eran Riklis ou de l'Américain Steven Spielberg.