À la Une: l'opposant guinéen Abdoul Sacko retrouvé «dans un état critique»
21 February 2025

À la Une: l'opposant guinéen Abdoul Sacko retrouvé «dans un état critique»

Revue de presse Afrique
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La photo d’Abdoul Sacko est à la Une de LedjelyGuinée 7 ou encore Aminata. La presse guinéenne revient largement sur la libération de l’opposant, retrouvé vivant mais « dans un état critique » après avoir été enlevé tôt mercredi matin à son domicile. Africa Guinée s’en fait aussi l’écho, publiant le communiqué rédigé hier par les avocats d’Abdoul Sacko. « Notre client », disent-ils, « a été retrouvé par des paysans dans un état critique, torturé et abandonné par ses ravisseurs en brousse près le camp 66, dans la préfecture de Forecariah ». Guinée 7 reprend également les propos des avocats d’Abdoul Sacko, selon lesquels « en raison de son état critique, des dispositions ont été prises afin qu’il reçoivent les premiers soins dans une clinique de Conakry. En attendant le rapport médical complet de cette clinique », Abdoul Sacko a nous dit-on été « placé en lieu sûr pour des raisons de santé et de sécurité ». Les avocats d’Abdoul Sacko rappellent également qu’avant d’être enlevé, il avait été l’objet de menaces, qui les avaient conduits à porter plainte contre X.

Réfugiés congolais au Burundi

À la Une également, la guerre dans l’est de la République démocratique du Congo. Selon Afrik.com, plusieurs centaines de policiers congolais ont « quitté l’est de la RDC, ces derniers jours, pour se réfugier au Burundi, fuyant les violences et l’insécurité ». Ce qu’a confirmé le ministre burundais de l’intérieur, Martin Niteretse. Le ministre a dans le même temps précisé « que le Burundi avait accueilli un total de 20 000 réfugiés congolais dans la province de Cibitoké et 5000 dans la commune de Gihanga ». D’où une situation humanitaire « préoccupante », nous dit Afrik.com, le ministre burundais de l’intérieur a précisé que son pays « mobilisait actuellement des ressources pour apporter son aide à ces réfugiés, notamment en termes d’hébergement, de nourriture et d’assistance sanitaire ». « Le Burundi » remarque Afrik.com, « se trouve à un carrefour diplomatique difficile. Il a signé un accord de coopération militaire avec la RDC en septembre 2023, et se retrouve désormais en première ligne de cette crise migratoire ».

Liste noire

La presse congolaise revient également sur les sanctions américaines imposées à un ministre rwandais et un responsable congolais de l’Alliance du Fleuve Congo -M23. « Les États-Unis sanctionnent James Karabere et Lawrence Kanyuka », titre Actualité.cd, « ils sont ajoutés à la liste noire du Bureau de contrôle des avoirs étrangers, pour leurs activités liées à la rébellion dans l’est du pays ». « Notre objectif », précisent les États-Unis, « est de demander des comptes à ces responsables qui permettent les activités déstabilisatrices des RDF et du M23 dans l’est de la RDC ». De son côté, Objectif-infos.cd, s’attarde sur le profil de « James Kabarebe, le ministre rwandais de la coopération régionale, au cœur du soutien du Rwanda au M23 ». Les États-Unis sanctionnent également Lawrence Kanyuka, « porte-parole du M23 et de l’Alliance du Fleuve Congo et deux de ses sociétés enregistrées au Royaume-Uni et en France ». « À en croire le département américain du Trésor chargé du terrorisme et du renseignement financier », conclut Objectif-infos.cd, « les États-Unis restent déterminés à garantir une solution pacifique de ce conflit ».

Révision

Enfin en Côte d’Ivoire, « la France rétrocède le camp militaire de Port-Bouët ». C’est à la Une de Média Afrique News. Le site d’information précise que la cérémonie organisée hier « s’inscrit dans le cadre d’une révision de la présence militaire française en Afrique ». « Le 20 janvier dernier », poursuit Média Afrique News, « un bataillon de 90 parachutistes ivoiriens a pris ses quartiers dans le camp, bénéficiant d’infrastructures modernes pour améliorer leur préparation opérationnelle », Koaci de son côté, rend compte de la cérémonie organisée hier, lors de laquelle le ministre français de la défense Sébastien Lecornu, a estimé que « la France ne disparaissait pas mais qu’elle transformait sa présence ».