« Drame au lycée Boganda à Bangui : 29 morts : Touadéra décrète trois jours de deuil », titre Afrik.com qui parle d’un « drame d’une ampleur inédite », « une violente bousculade, survenue en pleine session du baccalauréat ». « A l’origine du chaos », explique Afrik.com, « l’explosion d’un transformateur électrique de la société nationale ENERCA, qui a semé la panique, parmi les candidats et le personnel éducatif (…) les élèves ont cru à une attaque ou à un danger imminent. Pris de panique, ils se sont précipités dans les couloirs, ce qui a déclenché une bousculade incontrôlable ». Corbeau News Centrafrique ne cache pas sa colère, à l’égard de la Société nationale d’Électricité, à laquelle il s’adresse en ces termes : « combien de temps faudra-t-il pour que vous cessiez de tuer les Centrafricains ? » Corbeau News Centrafrique accuse : « ce drame survenu en plein cœur de la capitale n’est, pas une exception. Il s’inscrit dans une longue série de négligences criminelles de la part d’Enerca, une entreprise censée fournir de l’électricité, mais qui sème la mort à chaque coin de rue ». Le journal en veut pour preuve cet accident survenu le 23 mai dernier, « lorsqu’un jeune vendeur d’œufs a été électrocuté en plein centre-ville de Bangui, foudroyé par une fuite de courant dans une flaque d’eau. »
Catastrophe prévisibleCorbeau News Centrafrique s’en prend aussi au ministre de l’Éducation nationale, qui a publié « un communiqué qui tente de calmer les esprits, mais ne fait qu’attiser la colère », estime le journal, « car le communiqué du ministère parle de « quelques cas de pertes en vies humaines ». « Comme s’il s’agissait, estime le journal, d’une statistique banale… C’est une insulte aux familles endeuillées ». « Des élèves ont perdu la vie, piétinés, électrocutés, dans la panique causée par l’explosion d’un transformateur, installé depuis des années sans maintenant adéquate, une bombe à retardement qu’ENERCA a laissé en place, en toute connaissance de cause », accuse encore Corbeau News Centrafrique.
Intégrité territorialeÀ lire également dans la presse africaine, les commentaires sur l’accord de paix qui doit être signé ce vendredi à Washington, entre la RDC et le Rwanda. « RDC – Rwanda : un accord de paix pour conserver l’intégrité territoriale congolaise », titre l'Agence Congolaise de Presse, qui cite Osée Yandi, présenté comme un « analyste des questions politiques extérieures », selon lequel, « cet accord doit également permettre à la RDC, de se reconstituer en tant que force pour pouvoir dissuader tout ennemi qui adviendrait sur son terrain ». Jeune Afrique de son côté, se demande : « Quel est l’intérêt des Américains ? » alors que « la nouvelle administration américaine se montre plutôt indifférente, voire hostile à l’égard du continent africain. ». Ce qui semble le plus évident, aux yeux de Jeune Afrique, c’est que « l’activité minière » intéresse au plus haut point l’administration américaine. « En sécurisant leur approvisionnement en minerais critiques, poursuit Jeune Afrique, les États-Unis concurrenceraient leur rival chinois, déjà bien implanté en RDC. » De manière plus anecdotique, il faut noter aussi que « Donald Trump est en quête d’une victoire diplomatique » qui, nous dit le site panafricain, « consacrerait son statut de faiseur de paix ».
Prix NobelUn statut que Félix Tshisekedi serait prêt à lui accorder ! Dans une interview exclusive à la journaliste américaine Hariana Veras Victoria, le président congolais, se déclare ainsi « prêt à voter pour Donald Trump au prix Nobel de la Paix, si ce dernier parvient à en finir avec la guerre injustement imposée à son pays par le Rwanda ». C’est ce que rapportent Objectif-Info.cd et le Journal de Kinshasa, selon lequel Tshisekedi ne « cache pas son admiration pour le président américain ».