
PARABOLE BON GRAIN ET IVRAIE
La parabole du bon grain et de l’ivraie (Matthieu 13, 24-30) illustre la coexistence du bien et du mal dans le monde, et enseigne que Dieu, dans sa patience, laisse croître les deux jusqu’au jugement final où la séparation sera faite.
🌾 Le récit bibliqueJésus compare le royaume des cieux à un homme qui sème du bon grain dans son champ.
Pendant la nuit, l’ennemi vient et sème de l’ivraie (mauvaise herbe ressemblant au blé).
Lorsque les plantes poussent, les serviteurs veulent arracher l’ivraie, mais le maître leur dit d’attendre la moisson.
À la moisson, le blé sera rassemblé dans le grenier, et l’ivraie brûlée.
Le bon grain : les enfants du Royaume, ceux qui suivent la parole de Dieu.
L’ivraie : les enfants du Malin, ceux qui rejettent la vérité.
Le champ : le monde entier, où bien et mal coexistent.
La moisson : le jugement dernier, moment où Dieu séparera définitivement les justes des injustes.
Les serviteurs : les croyants, invités à la patience et à ne pas juger prématurément.
Patience divine : Dieu permet au bien et au mal de croître ensemble, laissant à chacun le temps de se convertir.
Discernement : il n’appartient pas aux hommes de juger trop vite, car le risque est de déraciner aussi le bon grain.
Espérance : au moment de la moisson, la justice de Dieu triomphera et le Royaume sera purifié.
Appel personnel : chacun est invité à être du côté du bon grain, en vivant selon l’Évangile.
Dans nos vies, nous rencontrons l’ivraie de l’hypocrisie, de la tromperie ou du mal. La parabole nous rappelle que Dieu voit tout et qu’il fera justice en son temps.
Elle nous invite à cultiver la patience, la foi et la persévérance, sans nous décourager face aux injustices apparentes.
Elle est aussi un appel à l’humilité : nous ne sommes pas juges, mais serviteurs appelés à semer le bien.
👉 Cette parabole est donc une leçon de confiance et de patience : Dieu seul sépare le bon du mauvais, et chacun est invité à porter du fruit en attendant la moisson finale.