C’est un style de musique qui a émergé au début des années 90 dans les noces en Égypte. Le mahragân, sorte d’électro-chaabi, est un style populaire qui exprime des sentiments largement partagés dans la population sur les difficultés de la vie quotidienne. Source de remises en cause de l’ordre établi, le mahragân est dans le collimateur des autorités qui y voient une forme de contestation à bas bruit, donc potentiellement dangereuse. Avec Nicolas Puig, chercheur à l’IRD à Beyrouth.