Haïti : installation ce jeudi du Conseil présidentiel de transition

Haïti : installation ce jeudi du Conseil présidentiel de transition

RFI
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Enfin une date pour l’installation du Conseil présidentiel de transition : ce sera ce jeudi (24 avril 2024), avec une cérémonie à la Villa d’accueil.

La Villa d’accueil a servi, entre autres, de bureau des Premiers ministres ou de la primature, rappelle Alter Presse. Ce ne sera donc pas au Palais national - toujours en ruines depuis le tremblement de terre de 2010 - à cause des gangs. Ce qui illustre, écrit le site d’information, « l’immensité du défi sécuritaire que doit affronter le Conseil ». Pas de Palais national mais, affirme Le Nouvelliste, « le symbolisme du pouvoir » viendra après, « un jour. La légitimité aussi. Pour le moment, l’urgence pour le Conseil est de prendre charge et de poser les premières actions avec les moyens du bord. »

Haïti toujours, avec un témoignage personnel imbriqué dans l'histoire récente du pays : le récit d'un jeune homme rencontré à Cap-Haïtien par nos envoyés spéciaux Vincent Souriau et Boris Vichith. On y retrouve l'incertitude économique, la violence des gangs, la fuite, la traversée paniquée des faubourgs de Port-au-Prince et la nouvelle vie marquée par un sentiment d'abandon très profond, par la confiance rompue envers les dirigeants du pays par l'absence de perspective.

 

Les déplacés climatiques

Une première en Colombie : la justice reconnaît désormais les déplacés climatiques. Elle estime que certaines conséquences du réchauffement sont une cause de déplacement forcé. Et la Cour constitutionnelle va plus loin : elle estime que l'État doit protéger les droits fondamentaux, en l'occurrence ceux d'un couple de personnes âgées contraint de quitter leur terre à cause des conditions climatiques. Selon les juges, l'État leur doit la même protection qu'aux déplacés ayant fui le conflit armé ces dernières décennies.

 

Vers un traité mondial contre la pollution plastique

Au Canada, coup d’envoi ce mardi (23 avril 2024) des négociations mondiales pour un traité contre les déchets plastiques : des délégués de 175 pays sont réunis à Ottawa cette semaine, « pour participer à la quatrième ronde de négociations (sur cinq) de l’ONU sur la question », écrit La Presse, qui précise : « Recycler ou réduire la production : deux visions s’affrontent ». L’association canadienne de l’industrie de la chimie, par exemple, veut mettre l’accent sur la pollution, « qui est le problème ». Or, 350 millions de tonnes de plastique seraient jetées chaque année, pointele Toronto Star. Le ministre canadien de l’Environnement Steven Guibault affirme donc qu’un « traité global ambitieux nécessite une limitation de la production » des plastiques. L’ONG Greenpeace demande une réduction de la production de 75% d’ici 2040.

 

Manifestation monstre en Argentine

En Argentine, ce mardi (23 avril) c’était la plus grosse mobilisation depuis l’élection de Javier Milei, à travers tout le pays. Objectif : défendre l’université publique et gratuite, asphyxiée par les coupes budgétaires drastiques du président ultralibéral. Le correspondant de RFI Théo Conscience était dans le cortège à Buenos Aires. Les manifestants qu’il a rencontrés parlent d’une université publique et gratuite qui leur a permis de faire des études – un ascenseur social qui évite de s’endetter, et d’avoir, comme aux États-Unis, des difficultés à rembourser même après avoir trouvé du travail.

 

Le Journal de la 1ère

Ce mercredi (24 avril), nouvelle journée rouge en Martinique, avec un indice de qualité de l’air très mauvais.