
LA RÉVOLTE DES FRANÇAIS COMMENCE : VOICI LEUR MESSAGE CASH À MACRON | GPTV INVESTIGATION
GÉOPOLITIQUE PROFONDE (www.geopolitique-profonde.com)
Le 4 septembre 2025 à 17h, Mike Borowski est allé recueillir les réponses des gilets jaunes à la provocation présidentielle sur la rentrée sociale chaude, et leurs mots résonnaient comme un avertissement, pour GPTV Investigation.
Les réactions face à la provocation présidentielle
Que répondre à Emmanuel Macron, qui affirmait que cela fait huit ans qu’on lui promet une rentrée sociale chaude ? Les gilets jaunes réunis à Paris ont vu dans cette déclaration un mépris évident pour les Français. Leur message est clair : cette rentrée sera différente. Pour eux, la colère est toujours présente, et la mobilisation de septembre le prouve. Derrière cette phrase présidentielle, ils perçoivent une tentative de minimiser une situation sociale qu’ils jugent explosive.
Selon eux, Macron cherche à balayer la contestation en la tournant en dérision. Pourtant, la crise économique, le sentiment d’abandon et la défiance politique alimentent une colère profonde. Le président, en isolant sa parole, ne ferait que révéler son éloignement du peuple.
La contestation d’un pouvoir jugé corrompu
Les manifestants dénoncent un pouvoir corrompu, déconnecté de la réalité, centré sur ses propres intérêts. Les décisions sont perçues comme autoritaires, injustes, imposées sans concertation. Pour eux, loin d’être insignifiante, cette rentrée pourrait marquer un tournant. La contestation n’a jamais disparu : elle couvait et pourrait reprendre avec une intensité nouvelle.
Beaucoup voient dans cette stratégie présidentielle un calcul : diviser pour mieux régner. Mais cette méthode atteindrait ses limites. À force de provoquer et d’ignorer les signaux d’alerte, le pouvoir risquerait de faire l’unité des mécontentements. La rentrée pourrait ainsi cristalliser des frustrations jusqu’ici dispersées.
Une image présidentielle détériorée
Emmanuel Macron apparaît comme un président coupé de la nation, gouvernant par provocation, sourd aux réalités. Il est décrit comme alimentant la division et la haine. Cette perception va au-delà de sa personne : c’est tout un système qu’il incarnerait et qui serait rejeté.
Certains manifestants utilisent des termes forts pour qualifier une dérive qu’ils jugent autoritaire. Le président ne représenterait plus l’unité ni la stabilité, mais l’éloignement d’un pouvoir devenu étranger au pays. Cette perte de légitimité leur semble irréversible. Ce que le président pensait être une boutade pourrait bien se transformer en révélateur d’un rejet profond.
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