
3,6 MILLIONS D’EUROS : L’ENQUÊTE SUR LA “VILLA MONÉJAN” VENDUE PAR BRIGITTE MACRON | GPTV
GÉOPOLITIQUE PROFONDE (www.geopolitique-profonde.com)
Le 4 août 2025 à 12h30, Mike Borowski dévoilait comment la villa présidentielle de Brigitte Macron au Touquet, surévaluée par un promoteur immobilier, cachait bien plus qu’une simple plus-value.
Une villa qui échappe à toute logique immobilière
Revendue 3,6 millions d’euros, la villa Monéjan dépasse largement les standards du Touquet. En 2014, elle était estimée à 1,2 million, soit une multiplication par trois en dix ans, avec un prix au m² de 14 400 €, au-dessus de Paris. Officiellement, la rareté des biens de prestige expliquerait cette hausse. Mais l’effet de notoriété lié au statut présidentiel du couple Macron semble avoir pesé lourd. Le prix d’achat pourrait relever moins d’un critère économique que d’un symbole politique ou d’un levier d’influence.
Malgré ses atouts (250 m² habitables, jardin, deux commerces), le bien reste surévalué par rapport aux références locales. L’effet de halo médiatique a transformé la maison en objet spéculatif. Ce n’est plus un simple bien immobilier, mais un actif symbolique et politique, au croisement du privé et du pouvoir.
L’acquéreur Patrick Pawletta et ses motivations réelles
Patrick Pawletta, 76 ans, promoteur immobilier à la tête d’une société active à Arras, en est l’acheteur. Présenté comme investisseur avisé, son profil surprend : pourquoi surpayer un bien aussi exposé médiatiquement ? Son silence interroge. Ce type d’achat semble moins guidé par la rentabilité que par une logique de réseau et de prestige. Dans l’immobilier, la visibilité compte autant que l’actif. Acheter cette villa, c’est aussi investir dans une forme de proximité avec le pouvoir.
Rien ne prouve une contrepartie directe, mais la nature de la transaction évoque un placement stratégique. La maison devient un outil d’influence, un levier d’intégration dans des cercles fermés. Ce type d’opération floute les frontières entre affaires, politique et image, loin de toute logique purement patrimoniale.
Une transaction sous le signe du soupçon
Exonérée d’impôts grâce à la durée de détention, la vente illustre les privilèges de certains. Si tout semble légal, la combinaison d’une plus-value gigantesque, d’une exonération fiscale et d’un acheteur surpayant alimente les soupçons. Les redressements fiscaux passés liés à une sous-évaluation du bien renforcent cette défiance. L’affaire donne le sentiment d’un montage avantageux, où l’opération sert plusieurs intérêts croisés.
Derrière les chiffres, le scénario paraît écrit : un bien familial transformé en cash, vendu à un promoteur expérimenté dans des conditions avantageuses. Présentée comme banale, la vente évoque plutôt un échange de faveurs sous couvert de légalité. Les Macron empochent un capital important, l’acquéreur gagne en influence, et tout échappe à un contrôle rigoureux. Dans un contexte de méfiance envers les élites, ce type de transaction alimente le sentiment qu’un cercle restreint profite de règles invisibles.
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