Crâne rasé et la mentale d’un mousquetaire. Le crâne rasé, c’est lui sur la photo, la mentale d’un mousquetaire c’est lui qui le dit. Dans la besace de cet ex-taulard du 9.4 qui a jamais été en taule, même dans sa piaule, y a du gros son, des posters et des noms qui ont laissé des traces dans le frigo de la vie : Malcolm X, Robespierre, Ice Cube, Magic Johnson, Kery James et toute la célèbre clique de Mafia K’1 Fry.
L’âme de ce collectif hip-hop c’est lui, Samir Salah, plus connu sous le nom de O.G.B. 20 ans de carrière, 1 600 concerts entre la France et le Maghreb et 38 tonnes de doutes pour ce métis des banlieues. Grâce à un lit d’hôpital où il est passé à un cheveu de la grande faucheuse, O.G.B auteur interprète-producteur-régisseur se livre en tant qu’homme, fils, père, poto sur 300 pages au titre évocateur Je suis venu me dire, aux éditions Mindset. Une lecture qui m’a donné envie de cette conversation ESM pour remonter aux origines de l’artiste, même si dans la vie, on ne peut pas pull up comme dans la musique.
À écouter aussiL'artiste Samir Salah, dit OGB, présente son autobiographie «Je suis venu me dire ...»