La tendance varie, certes, d’un jour à l’autre : une déclaration suffit pour faire basculer un espoir de paix vers un durcissement des combats sur le front. Malgré tout, le chef de la diplomatie américaine a dit s'attendre à une semaine «cruciale» concernant un éventuel cessez-le-feu entre l’Ukraine et la Russie. Les États-Unis, en tout cas, mettent la pression pour y parvenir : ce mercredi 30 avril, encore, ils appellent «les deux parties à faire des propositions concrètes pour mettre fin au conflit», en menaçant de quitter les négociations en l’absence de progrès. Alors cet ultimatum peut-il faire avancer les discussions ? Donald Trump sera-t-il l’artisan de cette trêve, 100 jours après son retour à la Maison Blanche ? Et si oui, à quel prix pour Kiev, alors que Washington envisage pour l’instant un plan de paix bien plus favorable à Moscou ?
Avec notre invité :
Ulrich Bounat, analyste géopolitique, spécialiste de l’Europe centrale et de l’Est, chercheur associé chez Eurocreative, auteur de «La guerre hybride en Ukraine, quelles perspectives ?», aux Éditions du Cygne.