Avec cette BD, l'auteur James explore la langue avec humour et s'amuse à analyser son évolution...
Savez-vous comment est-on passé de « Grationopolis » à « Grenoble » ? Pourquoi dit-on « j’irai » et pas « j’allerai » ? Quelle est la différence entre « nombre » et « chiffres ». Pourquoi dit-on quinze, seize, mais dix-sept, dix-huit ?
Si la langue française est évolutive, la sémantique, elle, est élastique !
Il y a plein d'absurdités. On nous dit qu'il y a plein de règles dans la langue française, mais elles sont transgressées en permanence !
James, auteur
Comment comprendre cette évolution ? James, auteur, nous propose un deuxième tome pour décrypter l’usage et l’évolution de la langue en remontant l'histoire. Un personnage avec cravate et cigare, dessiné très simplement, en dialogue avec d'autres personnages, donne les explications sur les subtilités de la langue.
Par exemple, il nous raconte d’où viennent tous ces tics de langage « j’avoue ! » « Grave ! » «Y a pas de soucis», insupportables pour beaucoup d’oreilles, mais qui sont pourtant indispensables à la conversation et qui ont une histoire bien plus intéressante qu'il n'y parait. Corneille, Balzac avaient eux-mêmes leurs tics de langage qu'on retrouve dans leurs livres.
L'auteur nous apprend tout sur les figures de style telles que les litotes, les euphémismes, les antiphrases, toujours avec beaucoup d'ironie, ce qui nous rappelle que l'humour est principalement basé sur le langage.
Invité : l’auteur James. Il se définit comme un «scénariste qui dessine». Il a participé à la Revue Dessinée.
Sa bande dessinée « La sémantique, c’est élastique » est publiée aux éditions Pataquès.
Et comme chaque mercredi, retrouvez la chronique de Lucie Bouteloup, La puce à l'oreille. Cette semaine, elle vous propose de découvrir l'expression « Discuter le bout de gras ! » avec la lexicographe Géraldine Moinard.
Une chronique en partenariat avec les éditions Le Robert.
Programmation musicale : l'artiste Alma Rechtman avec le titre Dans ma maison.