Aujourd’hui, 10% de la population mondiale ne mange pas à sa faim, alors comment allons-nous nourrir en 2050 quand nous serons 10 milliards ? D’autant que nous savons désormais que l’agriculture produit des gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique et qu’elle détruit le vivant si nous n’adoptons pas des techniques durables à grande échelle !
À l’occasion de ses 40 ans, le CIRAD, le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement a réuni, cette semaine, à Paris de nombreux experts pour explorer des pistes de solutions. Cet organisme mobilise des chercheurs français en partenariat avec des chercheurs locaux dans plus de 100 pays pour améliorer la souveraineté alimentaire...
Avec
- Andry Rasamimanana, directeur technique du Ceffel, organisation paysanne et de formation agricole, Madagascar
- Faridath Aboudou, du laboratoire d'Analyse Régionale et d'Expertise Sociale (LARES), organisation non gouvernementale, chargée d’animation de la plateforme « Aidote Minanwanou » composée de femmes artisanes transformatrices de niébé, Bénin
- Florence (Angaba) Fonteh, professeur (The University of Bamenda, Cameroun), vice-doyenne pour la recherche et la coopération à l’Université de Bamenda au Cameroun. Elle mène des recherches et enseigne en sciences des aliments et nutrition, mais aussi dans le domaine des productions animales. Elle est membre du Conseil scientifique du Cirad
- Eric Malézieux, agronome, Cirad. Ses thèmes principaux de recherche et d’expertise portent sur l’agronomie des systèmes de culture tropicaux, avec un focus sur l’agroécologie, l’agroforesterie et l’horticulture et leurs interactions. Ses travaux récents portent sur le développement de l’agronomie...
«Nourrir la planète en 2050», à l'occasion des 40 ans du Cirad.