Atelier des médias
Atelier des médias

Atelier des médias

L'atelier des médias est une émission d'entretiens et de reportages à l’écoute des r/évolutions des médias à l'ère numérique. Elle est présentée par Steven Jambot et réalisée par Simon Decreuze. 

En podcast chaque samedi ; diffusion radio sur RFI le dimanche à 11h10 TU. 

Contact : atelier@rfi.fr

La place des femmes dans le numérique à l'ère de l'IA générative
08 March 2025
La place des femmes dans le numérique à l'ère de l'IA générative

En écho à la Journée internationale des droits des femmes, L'atelier des médias reçoit la journaliste Mathilde Saliou, spécialisée dans les enjeux sociétaux du numérique. Avec l'accélération du développement des intelligences artificielles génératives, elle livre son analyse sur la place des femmes et des minorités dans la génération de contenus par les IA.

En mars 2023, Mathilde Saliou était venue présenter son livre Technoféminisme dans L'atelier des médias. Elle expliquait comment le numérique aggrave les inégalités. Cétait il y a deux ans : le grand public n’avait alors pour ainsi dire jamais entendu parler d’intelligences artificielles génératives ; les bots conversationnels boostés à l’IA comme ChatGPT n’avaient pas encore déferlé sur le monde.

De retour à notre micro en 2025, Mathilde Saliou explique : « L'intelligence artificielle a été mise dans les mains de tout le monde pour des usages assez spécifiques de production de textes, d'images, etc. Et très vite, on s'est rendu compte que ces productions de contenus reproduisaient toutes sortes de biais qu'on connaissait qui existaient ailleurs dans la société, mais de manière très forte et pas forcément très conscientisée par les constructeurs puisque au moment où ils ont lancé des ChatGPT et Stable Diffusion, ils n'ont pas tellement mis de garde-fous pour éviter ça. »

Ses premiers constats furent sans appel : « Assez vite, si on demandait par exemple à des modèles de génération d'images de fabriquer des images de PDG d'entreprise, ça allait être que des hommes, que des Blancs. Si on demandait de produire des images de personnel de ménage, ça n'allait être que femmes, que des Noirs. Et en fait ces clichés qui existent dans le monde occidental étaient produits en masse [...] Et donc assez vite, toutes les personnes spécialisées dans ces thématiques ont souligné le problème et demandé des améliorations. Cela a ensuite provoqué toutes sortes de débats parce que certains considèrent que demander une représentation plus proche de la réalité du monde, ça peut être une forme de censure pour des technologies de ce type. »

Quelques liens : 

L’extractivisme technologique, nouvelle force néocoloniale ? (Synthmedia.fr)

- la newsletter Technoculture de Mathilde Saliou

- Algorithmique, le podcast de Next

IA et médias dans la Silicon Valley: 10 infos à retenir d'un voyage d'étude
01 March 2025
IA et médias dans la Silicon Valley: 10 infos à retenir d'un voyage d'étude

Fin janvier 2025, une poignée de managers de grands médias européens ont participé à un voyage d’étude à San Francisco et dans la Silicon Valley entièrement consacré à l'intelligence artificielle. Aurélien Viers, journaliste et consultant, en était. Il partage ses observations au micro de L'atelier des médias.

Ce voyage, organisé par la WAN-IFRA, une association mondiale d’éditeurs, a emmené ses participants dans des médias et des start-up plus ou moins grandes qui ont en commun d’utiliser ou de développer des outils d’intelligence artificielle générative. Car quoi de mieux que de visiter l’un des centres nerveux mondiaux de l’IA pour en prendre la tension ?

Aurélien Viers a été journaliste reporter d’image pendant plusieurs années à LCI puis pour TF1 au Japon. Il a ensuite acquis une solide expérience de rédacteur en chef numérique à CitizenSide, puis à L’Obs et au Parisien. Enfin, jusqu’en octobre 2024, il était le directeur de la rédaction du quotidien La Provence. Il est maintenant journaliste et consultant, notamment sur les formats visuels.

Dans L'atelier des médias, Aurélien Viers partage 10 infos à retenir de son voyage dans la Silicon Valley – des infos déjà présentées début février lors des Rencontres de l'innovation éditoriale de Samsa.fr.

Chapitres :

(00:00) Introduction

(01:53) 1. Le vertige d’une nouvelle ère pour les médias

(07:17) 2. Investir dans le journalisme augmenté à l’IA

(10:14) 3. 2025, l’année de l’IA et de la vidéo

(12:51) 4. Des agrégateurs d’infos boostés à l’IA

(16:41) 5. Les robots font exploser le trafic web

(19:11) 6. Les médias bloquent les robots de manière inefficace

(21:57) 7. Bataille du copyright : ces start-up qui défendent les ayants-droit

(23:24) 8. Les bots paywall : proposer des abonnements aux robots

(25:21) 9. UX : faut-il s’inspirer des interfaces IA ?

(28:18) 10. Sommes-nous en 2025 ou… en 1995 ?

Ukraine : voyage de presse en zone de guerre
22 February 2025
Ukraine : voyage de presse en zone de guerre

Pour L'atelier des médias, Arnaud Contreras a suivi un voyage de presse en Ukraine organisé par le Lviv Media Forum pour des journalistes français. L'occasion de réfléchir à cette pratique, trois ans après le début de l'invasion à grande échelle du pays par l'armée russe.

Au mois de janvier 2025, Arnaud Contreras était en Ukraine pour L’atelier des médias de RFI. Avec 7 autres journalistes, producteurs et réalisateurs français, il s’est rendu à Lviv, Kiev, Irpin ou encore Boutcha.

Les conditions de cette mission étaient un peu particulières : c’était ce que l’on appelle un voyage de presse. Le programme avait été pensé pour ces huit participants ; les frais de déplacement, d’hébergement et les repas étaient pris en charge par les organisateurs ukrainiens du Lviv Media Forum, une organisation de soutien aux médias et de développement des médias basée en Ukraine.

Ce reportage est diffusé trois ans après le début de l’invasion à grande échelle du territoire ukrainien par l’armée de la Russie de Vladimir Poutine.

Alors que la guerre russo-ukrainienne est déjà largement couverte par les médias, pourquoi l’Ukraine organise-t-elle des voyages de presse à destination des journalistes ? Et plus largement, qu’y a-t-il derrière cette pratique des voyages de presse ?

Avec Olga Myrovych, directrice du Lviv Media Forum ; Ilya Adyadek, responsable de programme ; Alexandre Lévy, journaliste indépendant ; Patrice Moyon, grand reporter à Ouest-France.

Réalisation : Simon Decreuze.

«Pop fascisme»: comment la fachosphère a débordé d'internet et investi les médias
15 February 2025
«Pop fascisme»: comment la fachosphère a débordé d'internet et investi les médias

Le déferlement des discours et idées d'extrême droite a commencé sur internet avant de se frayer un chemin dans les médias, notamment ceux détenus par le milliardaire français Vincent Bolloré. C'est ce que racontent les journalistes Pierre Plottu et Maxime Macé dans le livre Pop fascisme (Divergences, 2024). Tous deux sont les invités de L'atelier des médias.

Maxime Macé et Pierre Plottu travaillent depuis de nombreuses années sur la mouvance d’extrême droite en France, des groupuscules les plus radicaux au Rassemblement national. Ces deux journalistes du quotidien français Libération ont publié en septembre 2024 Pop fascisme – Comment l'extrême droite a gagné la bataille culturelle sur internet, aux éditions Divergences.

Pop fascisme, un titre en forme de clin d’œil au post-fascisme, l’étiquette utilisée en Italie pour définir le positionnement de Giorgia Meloni, écartelé entre ses origines radicales et son approche conservatrice. 

Dans leur livre et dans cet entretien de près d'une heure dans L'atelier des médias de RFI, Maxime Macé et Pierre Plottu expliquent aussi comment cette « fachosphère » est née et s'est structurée en ligne à partir du milieu des années 2000, réussissant ainsi à désintermédier ses messages. Il est question de Fdesouche, Novopress, d'E&R d'Alain Soral mais aussi du Forum Blabla 18-25. De figures comme Papacito ou encore Thaïs d’Escufon.

Le rôle des plateformes comme YouTube, Facebook, X (anciennement Twitter) ou encore TikTok et de leurs algorithmes, qui favorisent les contenus clivants, est évoqué. Des craintes de démonétisation ou déplateformisation qui ont entraîné le développement de contenus lifestyle sur les chaînes des réseaux d'extrême droite.

Enfin, Pierre Plottu et Maxime Macé expliquent que les mots et idées d'extrême droite – comme la théorie complotiste du grand remplacement – trouvent des débouchés dans les médias traditionnels. Ils citent notamment l’empire médiatique du milliardaire breton Vincent Bolloré, constitué de presse écrite (le JDD, Paris Match), de radios comme Europe 1 et de télévisions (Canal+, C8 et CNEWS). Un véritable « écosystème », expliquent-ils, avec ses figures de proue comme Cyril Hanouna et Pascal Praud, mais aussi la montée en puissance d'influenceurs venus du web.

Les enjeux et usages de l'IA dans les médias en février 2025
09 February 2025
Les enjeux et usages de l'IA dans les médias en février 2025

À l’occasion du Sommet pour l’action sur l’intelligence artificielle, L'atelier des médias reçoit Antoine Bayet, directeur éditorial de l’INA, pour présenter une inédite Cartographie des enjeux et usages de l’IA pour le journalisme. Puis Olivier Martinez, expert en IA, explique concrètement comment les médias s’emparent de l’intelligence artificielle en 2025.

Une inédite cartographie des enjeux et usages de l’IA pour le journalisme a été publiée en ligne jeudi 6 février. Elle est portée par 5 groupes audiovisuels publics : France Télévisions, Radio France, France Médias Monde, TV5MONDE et l’Institut national de l’audiovisuel, qui a piloté le projet. Pour la présenter, L'atelier des médias a reçu le directeur éditorial de l’INA, Antoine Bayet.

Cette cartographie est le fruit d’une initiative conjointe des groupes de l’audiovisuel français, appelée Alliance for facts, avec l'appui de l'EBU (ou UER, Union européenne de radiotélévision). Elle prend en compte les outils utilisés durant l’ensemble de la chaîne de production de l’information, classée en 4 territoires : la collecte, la production, la vérification et la diffusion. Une grille d’évaluation des outils est proposée, avec des critères et des curseurs à placer. Ne sont pas non plus oubliés les enjeux transverses propres aux entreprises de médias : chartes et cadre d’usage, acculturation et formation, gouvernance et organisation, sécurité des systèmes d’information, utilisation des contenus par les systèmes d’IA.

En deuxième partie d'émission, nous recevons Olivier Martinez, créateur de la newsletter IA-Pulse.news et fondateur de la société 255hex.ai, qui accompagne des entreprises dans l'intégration des outils d'IA générative. Il est aussi professeur affilié à Sciences Po Executive Paris où il donnes des clés de compréhension de ces technologies aux dirigeants et managers du privé et du public.

Il est question des tendances actuelles des modèles d'intelligence artificielle, de l'accessibilité des outils et de leur pertinence dans l'écosystème informationnel.

Programmation musicale : Maré Vai Subir par Joao Selva issu de l'album Onda (2025).

2014-2024 : dix ans de radio de création à l’ère du podcast
01 February 2025
2014-2024 : dix ans de radio de création à l’ère du podcast

Alors que le festival Longueur d'ondes, dédié à la radio et à l'écoute, se tient à Brest, en Bretagne, L'atelier des médias reçoit Christophe Deleu, fin connaisseur de « belle radio », pour parler de documentaire sonore et de fiction radiophonique à l'ère du podcast.

Le désir de belle radio aujourd’hui, c’est le titre d’un livre collectif publié en France en décembre 2024 par les Presses universitaires de Rennes. Plus de 450 pages qui portent sur la radio dite de création : la fiction radiophonique et le documentaire sonore. 

Christophe Deleu, qui a codirigé avec Eliane Beaufils et Pierre-Marie Héron la rédaction cet ouvrage, est l'invité de L'atelier des médias. Ce professeur en sciences de l'information et de la communication au Cuej (Centre universitaire d'enseignement du journalisme) est aussi auteur de documentaires et de fictions sonores depuis 1997. Ces deux genres de « belle radio » sont à l'honneur chaque année au festival Longueur d'ondes

Voici les liens pour écouter les productions mentionnées dans l'épisode :

    Serial, spin-off de la série radiophonique This American Lifea été diffusé pour la première fois en octobre 2014. les podcasts de fiction de France Culture (Radio France) Shame on you (Marine Pradel et Anne-Cécile Genre, StudioFact) Master: the allegations against Neil Gaiman (Tortoise media Irène Omélianenko, une vie de documentariste radio (L'atelier des médias, RFI) Arte Radio, pionnière du podcast, fête 20 ans d’écriture sonore (L'atelier des médias, RFI) La Séparation, de Sophie Simonot (Les pieds sur terre, France Culture) En vie, d'Élise Andrieu (Arte Radio) Ou peut-être une nuit (Injstices, saison 2), de Louie Media Cerno, l'anti-anquête, par Julien Cernobori Styx, de Volodia Serre (Audible) Le nuage, d'Emmanuelle Devos (Nouvelles écoutes) Fragments hackés d'un futur qui résiste, par Alain Damasio (Phaune radio) The Truth, de Jonathan Mitchell Par ouï-dire, émission de Pascale Tison (RTBF) L'amour sans (Canal plus) Sauce algérienne (Spotify)

En fin d'émission, nous diffusons un extrait d'Une si belle histoire, série fictionnelle de Chritophe Deleu et Marine Angé, en 9 épisodes de 25 minutes, à paraître en mars 2025. Elle raconte le mensonge d'un témoin dans les médias. Avec Camille Dagen et Clémence Bucher.

Et si les journalistes apprenaient à écouter ?
18 January 2025
Et si les journalistes apprenaient à écouter ?

Journaliste et formatrice auprès des professionnels des médias, Nina Fasciaux plaide pour que les journalistes mettent l'écoute au cœur de leur métier. Entretien.

Nina Fasciaux travaille pour le Solutions Journalism Network, une organisation américaine qui propose notamment aux journalistes des formations intégrant des techniques de médiation des conflits dans la couverture des sujets qui polarisent le débat public.

Cette professionnelle des médias publie Mal entendus (Payot, 2025), un livre dans lequel elle explique que les journalistes doivent « apprendre à écouter » et « changer de posture » s'ils veulent réduire la défiance que portent nombre de leurs concitoyens envers les médias.

Au micro de L'atelier des médias, durant ces 30 minutes d'entretien, il est question de la formation Complicating the Narratives, de Destin commun, d'« écoute insincère », de « journalisme transactionnel », de la technique du looping, de complexité et de curiosité.

Extrait choisi : « On accompagne les journalistes à poser les bonnes questions, à parler dans un micro, à enquêter mais pas à accueillir la parole de l'autre avec vraiment pour objectif de réceptionner ce qui est dit et de le comprendre profondément. (...) Ensuite, évidemment, quand le journaliste décide ou pas de donner la parole, décide ou pas de couper ensuite après l'enregistrement, décide ou pas de ne garder qu'une infime partie de ce qui a été dit, il a un pouvoir. Et les gens qui sont interviewés en sont bien conscients. Donc, il y a un rapport de domination qu'il est important de reconnaître. Et je pense, un travail assez simple – on va dire, énoncé comme ça, même si ça demande un peu d'introspection – [serait de] vraiment adopter une posture d'humilité quand on accueille la parole de l'autre – et notamment quand on est journaliste – qui, je trouve, manque cruellement dans le métier. »

Les radios France Bleu ont été rebaptisées « ici »
11 January 2025
Les radios France Bleu ont été rebaptisées « ici »

Lundi 6 janvier 2025, les 44 stations locales du groupe Radio France ont changé de nom. Elles s’appelaient France Bleu et sont devenues « ici ». Céline Pigalle, directrice du réseau de ces radios, est l'invitée de L'atelier des médias pour expliquer les enjeux derrière ce renommage, notamment la promesse d’une proximité renforcée.

Durant ces 30 minutes d'entretien, Céline Pigalle explique que les radios du réseau « ici » s'appuient sur « deux choses fondamentales : le local et la proximité », qui étaient déjà l'ADN de France Bleu.

« Le local, c'est dire à ceux qui nous écoutent ce qui se passe là où ils sont et ce dont ils n'ont pas forcément connaissance sur les antennes nationales », précise celle qui est la directrice du réseau « ici » mais aussi directrice éditoriale déléguée en charge de l’information et de la proximité. « Et puis il y a toutes les logiques de proximité et la proximité, c'est plutôt quelque chose d'affectif et c'est plutôt quelque chose de quotidien. C'est qu'on prend en charge les enjeux de la vie de tous, pas forcément les grands enjeux de l'avenir du monde, mais toutes les choses dont vous avez besoin, que vous devez savoir pour vivre bien et éventuellement pour vivre mieux. »

Il est aussi question des audiences de France Bleu (qui rassemble près de 2,7 millions d’auditeurs quotidiens, selon les derniers chiffres de Médiamétrie, publiés le 9 janvier), des synergies avec France 3 et notamment les matinales communes, et de l'importance de l'offre d'information du service public de l'audiovisuel.

Comment Radio-Canada valorise les perspectives autochtones (rediffusion)
28 December 2024
Comment Radio-Canada valorise les perspectives autochtones (rediffusion)

Au Canada, il y a plus de 600 communautés autochtones qui constituent 50 nations. Pour raconter les réalités et les défis de ces communautés, le média public Radio-Canada dispose d’un site internet nommé Espaces autochtones. Pour le présenter, L'atelier des médias reçoit l’un de ses journalistes : Jérôme Gill-Couture, qui est d'une communauté innu.

Cet épisode est une rediffusion (en version courte) de l'émission du 15 juin 2024.

« Bonjour, au nom du Festival international du journalisme de Carleton-sur-mer, dans cette journée d'ouverture et de collaboration, nous tenons à reconnaître que nous vivons sur le territoire non cédé des Micmacs. » C'est ainsi qu'a débuté une des tables rondes de la deuxième édition de ce festival auquel RFI s'est associé, en mai 2024.

Durant cet événement, Jérôme Gill-Couture, reporter spécialisé pour le site Espaces autochtones de Radio-Canada, a pendant trente minutes répondu aux questions de L'atelier des médias.

« Je crois que l'importance en fait d'avoir Espaces autochtones, c'est d'avoir des gens qui vont au fond des choses, qui créent des contacts avec les communautés (...) Comme plusieurs peuples colonisés à travers le monde, il n'y a pas eu nécessairement une couverture positive des communautés autochtones. Les seules fois où ils étaient mentionnés dans les médias, c'était pour dire qu'il y avait des gens qui se suicidaient ou qu'il y avait une montée de l'alcoolisme... des gros clichés alors que ce sont des sociétés complexes comme les autres et qui font face à de nombreux défis (...) Cette couverture historique là a fait en sorte que ça a créé une méfiance avec les communautés. Une équipe spécialisée comme Espaces autochtones doit avoir en fait le temps de recréer ces liens là », explique Jérôme Gill-Couture.

« L'importance d'Espaces autochtones, c'est d'amener les questions autochtones dans le débat public. »

Chapitres :

(00:00) Introduction

(01:28) Reporter spécialisé en questions autochtones

(02:14) Innu de Mashteuiatsh qui a fait des études autochtones

(04:43) La raison d'être du site Espaces autochtones

(08:45) Un bon sujet pour Espaces autochtones

(11:58) La cible d'Espaces autochtones

(15:28) La perception du site et l'importance du terrain

(18:53) Le rôle des médias pour trouver la voie de la réconciliation

(22:52) La représentation de la diversité dans les rédactions

(26:08) Ce que pense la famille de Jérôme Gill-Couture