Selon les Nations unies, les femmes représentent 48,1% des flux migratoires. Sur le chemin de l’exil, elles partent seules ou avec leurs enfants et sont encore plus vulnérables que les hommes.
En raison de leur genre, les femmes sont en effet davantage exposées à la violence, au harcèlement sexuel ou à l’exploitation lors de leur migration. Alors qu’elles fuient déjà un quotidien difficile (violences conjugales, pauvreté, conflits armés....), leur situation ne s’améliore pas automatiquement arrivée dans leur pays d’accueil. Comment mieux accompagner ces femmes ?
Avec :
• Gaëlle Tellier, vice-présidente exécutive du Groupe SOS, acteur associatif majeur du vivre-ensemble et de l’économie sociale et solidaire en Europe
• Chékéba Hachemi, première femme diplomate en Afghanistan, réfugiée politique en France et co-fondatrice de Stand Speak Rise Up, association de lutte contre le viol comme arme de guerre.
Un témoignage de Naama Al Alwani, 32 ans, journaliste et militante syrienne durant la révolution en 2011. Aujourd’hui exilée en France, elle étudie le cinéma à l’université Paris 8. Elle mène un projet documentaire sur les femmes exilées en France pour mettre en lumière leurs difficultés. Mais avant d’en arriver là, Naama a affronté un tas de dangers. Elle raconte son parcours au micro de notre reporter Raphaëlle Constant.
Cette interview a été enregistrée avant la chute de Bachar al-Assad.
En fin d’émission, la chronique Écouter le monde avec Monica Fantini.
Programmation musicale :
► Nogoum - Nour
► Don Dada - Bamby.