Être militante et féministe sur le continent africain

Sur le continent africain, comme partout à travers le monde, les femmes s’engagent pour défendre leurs droits.

Être une femme en Afrique, c’est le risque de subir violences et discrimination. Selon une étude de l’OCDE datant de mars 2023, 60% des femmes africaines habitent des pays où les discriminations sont élevées voire très élevées. Dans tous les domaines, la sphère familiale, l’accès aux ressources, les atteintes à l’intégrité, les libertés, la représentation politique, les femmes sont désavantagées. Pénalisées à la fois par des lois formelles et informelles. Malgré ce panorama sombre, les mouvements féministes semblent gagner du terrain, preuve que les femmes veulent prendre les choses en main. Quels sont les combats à mener ? Qu’attend cette nouvelle génération de femmes militantes ?  

Avec :

- Zita Désirée Belem, militante féministe burkinabè présidente de l’association Action pour un Monde Meilleur

- Benedicta Aloakinnou, militante féministe béninoise, présidente de la Fondation des jeunes Amazones pour le Développement 

- Gratias Kibanja Lukoo, juriste et activiste féministe en République Démocratique du Congo.

Zita Désirée Belem, Bénédicta Aloakinnou et Gratias Kibanja Lukoo font partie d'une délégation de représentantes d'organisations féministes partenaires de l'initiative Féministes en Action. Elles ont fait le déplacement à Paris pour une série de rendez-vous avec différents responsables politiques français·es, décideurs et décideuses, afin de témoigner de leurs réalités d'actrices en première ligne sur le terrain.

En fin d’émission, la rubrique Mondoblog chez les voisins avec Camille Deloche. 

Cette semaine, Mondoblog évoque le « marketing territorial » avec Badal Fohmoh, une blogueuse camerounaise, qui déplore que les pays africains ne mettent pas en valeur leurs sites pourtant magnifiques, leurs monuments historiques, leur richesse culturelle... Elle souhaite donc que l'Afrique mette ses nombreux atouts en avant en développant ce qu'on appelle le « marketing territorial ». Badal y voit que du positif : développer le tourisme et l'économie des pays, mais aussi redorer l'image du continent. 

Dans Mondoblog audio, Boukari Ouédraogo évoque les funérailles de sa grand-mère. Il s'est rendu dans son village natal, au nord du Burkina Faso et nous invite à le suivre pendant les deux jours de cérémonie. Deux jours d'hommage qui se terminent par une danse, avec toute la famille et tous les villageois, pour accompagner le cercueil jusqu'au cimetière. 

Programmation musicale :

► Moi aussi - Jessy B 

► Khalik - Orange Blossom.